Vous souhaitez préparer vos vieux jours avec le Plan d’épargne retraite PER ? Vous avez choisi le meilleur produit qui reprend tous les points forts des anciens contrats, certes. Mais sachez aussi que celui-ci intègre de nouveaux avantages grâce à la loi PACTE.
Nombreux sont aujourd’hui ceux qui se tournent vers ce nouveau placement pour tous les atouts qu’il propose. Les encours sont en hausse et ont doublé par rapport aux prévisions pour l’année 2021-2022. En effet, le PER connait de plus en plus de succès. De plus, il n’existe aucune contrainte sur les versements. C’est plutôt la défiscalisation par rapport à la déduction des primes qui est plafonnée.
Des versements libres et volontaires dans le PERIN et le PERCOL
Le PER individuel ou PERIN est alimenté par l’épargnant lui-même. Ce sont ainsi des versements libres et volontaires, sans limite de montant minimal ou maximal. Les travailleurs non-salariés (TNS) se serviront aussi du PERIN pour capitaliser. Ainsi, les encours sur les anciens PERP et contrats Madelin peuvent être relogés dans un PERIN afin de profiter de tous ses bénéfices.
Les versements sur le PER collectif ou PERCOL sont, eux aussi, volontaires, c’est-à-dire que les salariés peuvent eux-mêmes l’alimenter, indépendamment des versements de leur employeur. Rappelons que ces derniers sont des intéressements, des participations et des abondements, ou encore des comptes épargne-temps (CET). C’est pourquoi, ils proviennent de l’employeur, car correspondent aux performances de chaque salarié par rapport aux objectifs de productivité. Tous les salariés d’une même entreprise bénéficient d’un PERCOL sans distinction, si l’employeur souhaite les avantager. Il appartient alors à ces derniers d’ouvrir eux-mêmes leur plan afin de bénéficier de ces avantages.
Des versements obligatoires dans le PERCAT
Quant au PER collectif catégoriel ou PERCAT, il est aussi destiné aux salariés d’entreprise, en remplacement de l’ancien Article 83 et du PERE. Ce sont ainsi les dirigeants d’entreprise et certains cadres sélectionnés qui bénéficient du PERCAT. Les versements de l’employeur sont alors obligatoires, en plus des éventuels intéressements, participations, abondements et CET. À cela s’ajoutent les versements volontaires du titulaire.
Versements et rémunération
Alimenter régulièrement son PER, c’est bien. Mais connaître le taux de sa rémunération, c’est encore mieux, car de ce dernier dépend le rendement final du placement, de même que la qualité de la capitalisation. Par conséquent, il vaut mieux vous informer sur ce dernier avant de souscrire à votre PER. Vous pouvez connaître à l’avance le taux de rendement d’un Plan qui repose sur des supports en fonds en euros. Quant au rendement des Plans multisupports, il sera fonction des performances de chaque support en unités de compte. Ceux-ci peuvent être des placements financiers issus du marché boursier (OPCVM dont des SICAV et des FCP), des fonds d’investissements alternatifs (FIA) incluant des actifs immobiliers. Tous ces supports en UC génèrent d’excellents rendements, qui sont disparates et qui varient d’un actif à l’autre. De plus, ceux-ci sont caractérisés par une certaine volatilité, d’où l’impossibilité d’une prévision fiable sur les performances annuelles.
Comment calculer le montant de vos versements ?
Pour les versements volontaires, considérez le montant de vos revenus (ou de votre chiffre d’affaires si vous êtes un travailleur indépendant) pour évaluer le montant de vos versements. La meilleure manière de jouir d’une meilleure capitalisation est d’opter pour les versements programmés.
Cependant, vous pouvez aussi vous servir, comme base de départ, le montant de votre épargne excédentaire (ou de votre excédent de trésorerie, si vous êtes un travailleur indépendant).
Quelle que soit la base de votre calcul pour la détermination du montant à verser sur votre Plan, songez toujours à simuler, voire évaluer le montant de ce que vous rapporte votre contrat au moment de son rachat.